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Primaire PS: le débat en cinq points clefs
16/09/2011 10:42
C’était le moment que tous les candidats à la primaire attendaient. Leur «heure de vérité» en somme. Pour recoller au peloton ou creuser l’écart, suivant le cas. Mais que retiendra le téléspectateur qui aura eu le courage de s’accrocher à son poste de télé pendant près de 2h45 ? Marianne2 a retenu cinq points. (Capture écran : France 2)
Martine Aubry toujours en mal d’identité
Ce premier débat était l'occasion pour Martine Aubry de révéler sa personnalité et de s'imposer comme la meilleure candidate du PS pour la présidentielle. Or, sur tous les plans, elle a veillée à rester en retrait de ses concurrents.
our être charitables, un nombre incalculable de journaux ont titré, depuis l’annonce de sa candidature le 28 juin, sur le « mystère Aubry ». Quelle est sa (vraie) personnalité ? Quelles idées défend-elle (vraiment) ? Se projette-t-elle (vraiment) dans la fonction présidentielle ? Le premier débat de la primaire, jeudi soir sur France 2, aura permis à Martine Aubry de sortir de cette ambigüité. Hélas pour elle, à son strict détriment.
A tous égards en effet, la maire de Lille est apparue comme une Madame Moins.
Moins volontaire que Ségolène Royal, elle a ronronné les propositions inscrites dans le programme du PS. « Je suis prête », a-t-elle articulé à deux reprises, mais sans éclat. A la première minute du débat, ces mots sonnèrent comme une angoisse. A la dernière minute, comme un regret.
En pointe dans les combats de société, elle aurait pu marquer des points auprès de la gauche bobo. Elle est apparue moins franchement libertaire que Jean-Michel Baylet, ne défendant ni la dépénalisation du cannabis, ni la régularisation des « sans-papiers », ni même le mariage homosexuel.
Européenne par tradition familiale, elle n’a pas osé ramasser le drapeau bleu étoilé qui s’effiloche sur le champ de bataille de l’euro. Son hommage ambiguë aux socio-démocrates allemands ne permettait guère de deviner si elle épousait une vision franchement fédéraliste ou si, au contraire, elle revenait à une prudente réhabilitation de la souveraineté nationale. A cette égard, la fille de Jacques Delors est apparue moins européenne que Manuel Valls.
Face à Arnaud Montebourg et son projet charpenté de démondialisation, Martine Aubry n’avait que deux choix rationnels : 1) elle disait tout le mal qu’elle pense de sa dérive « populiste » 2) opérant un virage idéologique à 180 degrés, elle faisait droit à ses arguments. Elle a choisi une troisième solution, franchement bâtarde : épargner le député de Saône-et-Loire, sans reprendre ses thèses. Fatalement, elle est apparue moins tranchante que Montebourg sur les véritables responsables de la crise et moins radicale que lui sur les mesures nécessaires pour en sortir.
Enfin, en tant que challenger, son objectif essentiel était de faire descendre François Hollande de son piédestal. Si possible en fédérant tous les autres candidats contre le chouchou des sondeurs et des éditorialistes. Elle a bien tenté de lui coller une image d’austérité, refusant de s’engager à l’endettement zéro pour 2017. Mais cette passe d’arme a plutôt montré leur convergence sur la nécessaire vertu budgétaire ! Pire, la « Mère-emptoire » est apparue moins sûre d’elle-même que « Flanby ». Faisant une démonstration inédite d’autorité, le Corrézien a même acculé la Lilloise dans les cordes sur le nucléaire !
D’ici le premier tour, Martine Aubry a tout le temps de révéler des talents cachés et de faire découvrir une personnalité qui jusqu’alors se dérobe. Après le 9 octobre, il sera trop tard.
http://www.marianne2.fr/Martine-Aubry-toujours-en-mal-d-identite_a210358.html
Un débat à fleurets très très mouchetés :
Tout le monde avait en mémoire les débats de 2006 à la dramaturgie aussi peu existante qu’un film asiatique contemplatif. Ce fut à peine plus animé cette fois. On imaginait pourtant que les « petits » candidats allaient aiguillonner les « gros », qu’ils sortiraient de leur fourreaux de grandes épées pour une nuit des longs couteaux socialistes en mondiovision. Il n’en fut rien. Ou plutôt, les accrochages n’ont pas eu lieu entre ceux que l’on croyait. C’est entre Aubry et Hollande que le tensiomètre s’est un peu emballé. La première doutant du « sérieux » du second à vouloir atteindre 0% de déficit en 2017 (vue « l’incertitude » générée par la crise actuelle), le deuxième la coinçant en lui demandant de préciser sa pensée en matière de nucléaire.
Une Royal pétrifiée :
C’était son moment. C’était ce soir ou jamais. Il lui fallait jouer son va-tout pour espérer recoller aux deux favoris des sondages, François Hollande et Martine Aubry, et venir troubler leur duel au soleil (palôt) que l’on nous vend depuis des semaines. Mais Ségolène Royal a si longtemps été désignée comme le principal agent diviseur des socialistes qu’à l’évidence elle a cherché à se maîtriser. Trop. Beaucoup trop. Ou peut-être s’est-elle comportée comme ces purs-sangs surentrainés qui, le jour du concours, refusent l’obstacle. Elle, la tempétueuse Ségolène, la « folle du Poitou », l’« irrationnelle de Melle » comme l’appelaient ses adversaires, est apparue pétrifiée, cherchant à tout prix à placer ses formules qui lui sont chères. Pourtant, certaines de ses idées auraient méritées d’être présentées avec plus de naturel et de détermination. Hélas, l’un comme l’autre étaient restés dans les loges…
Un Montebourg renvoyant les autres au passé :
Monsieur a de l’éloquence, parfois même de la grandiloquence et, c’est certain, ça peut agacer. Mais une fois oubliée cette diction d’avocat en robe que lui-même aimerait pouvoir gommer, il est clair qu’Arnaud Montebourg a marqué de sérieux points au cours de ce débat télé. Notamment en renvoyant l’ensemble de ses camarades-adversaires au monde d’avant. De son côté, au moins, les ennemis sont clairement identifiés : « La finance mondiale et les gouvernements qui ont démissionné devant elle » (suivez son regard…). Ses armes (la démondialisation et le protectionnisme européen) ont été présentées avec simplicité et pédagogie. Son objectif était simple ce soir : gagner en notoriété. Il aura peut-être grappillé quelques précieux points.
Un caillou nommé Baylet :
Si Montebourg a de l’éloquence, le patron des radicaux sait faire preuve d’une certaine faconde. Mais au-delà la bonhommie du personnage, il est clair que Jean-Michel Baylet a tout du caillou dans la chaussure des socialistes. Faudra-t-il en effet l’entendre dire, dans chacun des prochains débats qui seront organisés, que le projet PS ne tient pas la route parce que conçu avant la crise et que les 300 000 emplois aidés qu’ils renferment sont trop coûteux et inefficaces ? Après tout, il y a aussi Valls qui est là pour ça. Et pour le coup, même s’il est apparu très fairplay, le libéral de service a joué pleinement sa partition d’obsédé du désendettement…
- Une Aubry toujours en mal d’identité :
Lire l’article de Daniel Bernard sur Marianne2.
http://www.gaullisme.fr/2011/09/16/primaire-ps-le-dbat-en-cinq-points-clefs/
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L’Europe au service de Monsanto
16/09/2011 10:32
C’est un feuilleton les plus incroyables mais aussi l’un des plus significatifs de la construction européenne : la tentative de Monsanto d’imposer la commercialisation de ses produits à des Etats qui ne le souhaitent pas, avec l’appui des institutions européennes. Nouvel épisode.
Une méfiance légitime
Aujourd’hui, les autorités publiques en Europe suivent globalement leur population dans leur réticence à l’égard des OGM. Même s’il est vrai que les problématiques actuelles de manque de nourriture pour la planète imposent de ne pas se fermer à un progrès scientifique qui a permis au monde de considérablement augmenter sa production agricole, la prudence des gouvernements européens est parfaitement compréhensible sur ce sujet.
En effet, les Organismes Génétiquement Modifiés posent un double problème. Le premier est leur innocuité. Leurs partisans ont tendance à inverser la demande de la preuve en soulignant que leur dangerosité n’a pas été prouvée. Cependant, pour ce qui est de la sûreté alimentaire, il n’est pas difficile de comprendre que c’est bien la preuve de l’innocuité qui doit être apportée, naturellement après une assez longue période pour éviter d’affronter de fâcheuses conséquences à l’avenir.
Les Organismes Génétiquement Modifiées ne sont pas comme les croisements d’espèces existantes, sûres, mais des produits nouveaux qui exigent une certification beaucoup plus prudente, d’autant plus que les phénomènes de pollinisation ont tendance à faire proliférer ces nouvelles espèces avec des conséquences que nous maîtrisons mal. En outre, il ne faut pas oublier que ces OGM sont en général des vaches à lait financières pour les groupes qui les produisent.
Une Europe profondément antidémocratique
En effet, Monsanto a vu son chiffre d’affaire et ses bénéfices exploser avec le lancement de ces produits. En ne permettant pas aux agriculteurs d’utiliser une partie de la récolte pour planter l’année suivante, il s’agit d’un immense jackpot financier. Du coup, il est bien évident que la perspective de profits colossaux amène à porter un regard très critique sur les promesses du groupe étasunien… Leur parole ne peut pas être prise pour argent comptant, tant leur semence en rapporte, de l’argent.
Dans ce contexte, il est assez incroyable que les institutions européennes fassent autant d’effort pour essayer d’imposer la commercialisation des semences Monsanto aux pays européens qui ne le souhaitent pas. Elles utilisent toutes les ficelles les moins démocratiques des traités européens pour le faire. C’est ainsi que la Commission a récemment tenté de faire passer un texte qui n’a du son rejet qu’au fait que plus des deux tiers des voix s’y sont opposées.
En clair, si seulement 65% des voix l’avaient fait, Monsanto aurait gagné. Mais cet échec n’a pas refroidi l’entreprise qui essaie désormais de passer par la Cour de Justice Européenne pour imposer la commercialisation de ses produits aux Etats réticents. Le dernier rebondissement de cette affaire pourrait par conséquent remettre en cause le moratoire français, qui a pourtant été le fruit d’une décision démocratique, soutenue par la majorité.
Ah, elle est belle cette Europe ! Comment croire les fédéralistes qui nous promettent plus de démocratie quand on constate ce que ce dédale bureaucratique et antidémocratique fait : l’Europe pourrait bien imposer par la force la commercialisation des produits Monsanto contre la volonté de 80% des Etats.
Laurent Pinsolle
http://gaulliste-villepiniste.hautetfort.com/
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Barroso nous ment
16/09/2011 10:18
Plusieurs fois, José Manuel Barroso,et aussi d'autres responsables de l'Union Europeenne, mais également des chefs d'Etats européens, à commencer par Sarkozy 1er lui même, nous ont seriné qu'il était impossible pour un état de quitter l'UE.
MENSONGES !!!
L'article 50 du traité de l'Union Européenne stipule le contraire ! (voir le texte ci aprés). Une fois encore ces technocrates et politiciens essaient de nous enfummer n'hésitant pas à mentir en niant s'il le faut leur propre traité.
Article 50 du Traité sur l'Union Européenne
1. Tout État membre peut décider, conformément à ses règles constitutionnelles, de se retirer de l'Union.
2. L'État membre qui décide de se retirer notifie son intention au Conseil européen. À la lumière des orientations du Conseil européen, l'Union négocie et conclut avec cet État un accord fixant les modalités de son retrait, en tenant compte du cadre de ses relations futures avec l'Union. Cet accord est négocié conformément à l'article 218, paragraphe 3, du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne. Il est conclu au nom de l'Union par le Conseil, statuant à la majorité qualifiée, après approbation du Parlement européen.
3. Les traités cessent d'être applicables à l'État concerné à partir de la date d'entrée en vigueur de l'accord de retrait ou, à défaut, deux ans après la notification visée au paragraphe 2, sauf si le Conseil européen, en accord avec l'État membre concerné, décide à l'unanimité de proroger ce délai.
4. Aux fins des paragraphes 2 et 3, le membre du Conseil européen et du Conseil représentant l'État membre qui se retire ne participe ni aux délibérations ni aux décisions du Conseil européen et du Conseil qui le concernent.
La majorité qualifiée se définit conformément à l'article 238, paragraphe 3, point b), du traité sur le fonctionnement de l'Union européenne.
5. Si l'État qui s'est retiré de l'Union demande à adhérer à nouveau, sa demande est soumise à la procédure visée à l'article 49.
Voilà tout est dit !
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